Par expérience, j’ai déjà croisé le chemin de plusieurs ingénieurs en mécanique automobile, particulièrement un allemand qui venait de faire un vol à Marseille depuis la Chine.
Malgré son statut d’ingénieur (qui peut faire rêver certains), le gars bossait comme un malade jusqu’à 3h du matin sur des projets exceptionnellement complexes, il était spécialisé pour la mécanique des trains roulants (en langage simple, des pneus et toute la mécanique qui va avec).
Pour au final toucher que 3000 € par mois (avec toute sorte d’avantages en nature).
Certes, il pouvait concevoir toute sorte de mécanique, voir inventer de nouvelles technologies, mais le mec était limité par les règles de la marque, tout en se faisant exploité au jour le jour.
Pire encore, certains de ses propres projets pouvaient être annulé à tout moment, même s’il avait trouvé la solution plusieurs semaines avant.
Ce qui peut être très frustrant pour un ingénieur qui a passé plus d’une semaine à bosser dessus.
Perso, quand j’ai vu ça, je ne voulais plus devenir ingénieur en mécanique automobile, ni même faire un cursus en alternance à Paris (et j’ai bien raison).
Car mes collègues de classe qui ont choisi cette voie doivent s’en mordre les doigts actuellement.
Du coup, c’était à ce moment-là que j’ai commencé à ne plus faire de la mécanique pour me lancer de manière définitive dans l’entrepreneuriat.
Car ça rejoint ma passion la plus profonde : apporter des solutions à un problème existant
Bref, tout ça pour te dire une chose : Si tu veux trouver ta voie, commence à te demander :
- Qu’est-ce qui te fait le plus vibrer dans les choses que tu fais au quotidien ?
Et tant que ça ne fait pas l’effet « Eureka ! », c’est que tu n’as pas encore trouvé ta voie.