Bonsoir à tous,
Au moment où je vous écris, la journée de la femme se termine, et j’aimerai en profiter pour parler de notre rapport à cette fabuleuse créature.
Ce sujet part d’une anecdote que j’ai vécu il y a 3 jours environ, et que je vais vous conter ici:
Mardi dernier donc, j’ai démarré une formation en cross-fit assez intensive (3h de théorie pour 5h de pratique par jours pendant 3 jours !), qui se déroule à 1h30 de chez moi, et qui démarre à 8h
Pour être pénard, j’ai loué un petit lit douillet à 10 minutes de la salle de sport.
Pour cette formation nous sommes dans une salle qui a été privatisée pour l’événement (vous sentez le poids du chèque qui j’ai dû concéder pour y participer…) , et nous sommes une vingtaine de personnes à travailler par groupes. Mixtes.
Ah.
Mon objectif était évidemment de rentabiliser cette formation par l’acquisition de précieux savoirs, mais je ne suis pas contre des nouvelles rencontres. Je remarque alors une demoiselle, que nous appellerons Amandine. Elle est blonde, a les yeux clairs, et est un peu plus jeune que moi (21 ans). Elle est sportive et me lance des regards appuyés. J’engage alors la conversation et il se trouve qu’elle a fréquentée la même fac que moi, avec 2 ans d’écart. Nous bossons alors ensemble et le courant passe bien.
Je précise que d’habitude je ne mélange JAMAIS “plaisir” et travail, dans le sens où je ne draguerai jamais sur mon lieu de travail, car je considère ça comme contre-productif et que cela peut pourrir l’ambiance de travail.
Bref, c’est la fin de la première journée et je suis sur les rotules.
Je retourne alors à mon petit AirBNB loué dans la ville où se déroule la formation. Je commence à comater sur mon lit, quand tout à coup :
Bing : Message Facebook, un utilisateur cherche à entrer en contact avec vous. Amandine
Je l’ajoute alors immédiatement en amie afin de voir son message et lui répondre. (et puis elle est pas mal…)
Après avoir échangé des banalités sur la journée, j’apprends qu’elle habite à 3 quarts d’heures de la salle, et qu’elle va se taper la route tous les jours.
Coïncidence ? Mon appartement est équipé d’un clic-clac, même si, à ce stade, me cerveau commence déjà à débattre avec ma queue pour voir s’il n’y a pas moyen de l’accueillir dans le lit double.
Jusqu’ici la conversation était restée amicale, même si je note qu’elle me fait beaucoup de compliments (sur mon physique, ma cuisine, etc) , et qu’elle est très réactive (répond dans les 10 secondes).
Je lui annonce alors qu’elle aurait pu rester dormir chez moi, supposant un léger intérêt sexuel de sa part, que je veux élucider.
Car il m’est arrivé trop fréquemment que pendant mon adolescence je sois passé à côté d’indices flagrants, et que je n’ai réalisé que trop tard ce qu’il se tramait, des situations qui me font encore m’insulter à ce jour …
Vous savez, ces moments où vous êtes allongé, pénard, et vous repensez à une soirée d’il y a 3 ou 4 semaines, vous essayez de vous demander pourquoi cette connasse voulait absolument que vous veniez voir un truc aux chiottes alors que vous étiez entrain de tout déchirer sur Guitar Hero devant tout le monde, et puis d’un coup, un flash, cette meuf voulait qu’on baise enfaîte ! MERRRDDE !
Bref, je veux tirer ̶A̶m̶a̶n̶d̶i̶n̶e̶ cette situation au clair.
Bing “Ah oui, trop bonne l’idée ! Mais tu aurais dû me le dire avant…”
Cela fait DEUX heures que l’on discute non-stop, et même plus de la formation en plus, et tu me dis ça maintenant ?! ̶A̶l̶o̶r̶s̶ ̶q̶u̶e̶ ̶j̶e̶ ̶p̶o̶u̶r̶r̶a̶i̶ ̶ê̶t̶r̶e̶ ̶e̶n̶t̶r̶a̶i̶n̶ ̶d̶e̶ ̶t̶’̶e̶n̶c̶.̶.̶.̶
Bref, je continue à la tchatcher en lui disant que j’ai besoin d’une passoire pour mes pâtes, et je lui demande si elle ne peut pas m’en ramener une justement (j’essaye de lui trouver des excuses pour venir).
La discussion devient de plus en plus tendancieuse, elle me dit tomber de fatigue (à 20h) et me demande de “la garder éveillée ”.
Ça y est, mon cerveau a abdiqué, c’est désormais avec le chibre que j’écris mes messages.
Elle me dit que pour ce soir, c’est mort, sauf si je viens la chercher à la rigueur, et encore, elle n’est pas “présentable”. Alors là, j’avoue aimer le cul, et si j’avais été plus jeune (et con?) je l’aurai sans doute fait, mais me taper 1h30 de route juste pour baiser avec une presque inconnue, 7/10, alors que je suis vidé physiquement, c’est non.
J’apprends par la même occasion que la demoiselle n’a pris que le forfait 2 jours, donc demain est son dernier jour, ensuite elle retournera taffer un peu plus loin. Donc si je veux baiser avec elle, c’est demain soir ou jamais.
Elle me dit que demain soir elle voit une copine à 21h, près de chez elle (et je ne vais pas lui faire annuler ses plans, je la connais à peine, je ne fais pas le poids face à sa copine). Je lui demande alors si j’aurai l’occasion de rencontrer son chat, qui semble être le seul être vivant occupant son logement (d’après la visite photo à laquelle j’ai eu droit). Je me dis que j’ai 3h de marge entre la fin de la formation et sa soirée, ça me parait rentable par rapport aux heures de route. (minimum 2 baises convenables, le double si on se dépêche).
Bing “Oui, tu peux venir pour discuter demain si tu veux”
“Ce n’est pas tant de discuter dont j’ai envie…”
“Que veux-tu faire alors ??? Dis moi !
”
Voici le moment décisif (bien joué à toi si tu commences à lire depuis ici).
En effet, c’est le moment de mettre les choses au clair selon moi. Jusqu’ici la conversation était marquée de sous-entendus et métaphores vaseuses mais rien de concret. Donc soit je continue à perdre du temps et de la calorie dans ces petits jeux, soit je pose mes couilles et je suis fixé.
Je lui propose alors tout naturellement un massage grâce au reste d’huile de coco que je possède (spécial dédicace à @Jeanma), et que notre imagination fera le reste.
Et là, c’est le drame.
Mademoiselle ne cherchait pas un plan cul.
Sa réaction est plutôt la surprise et la désillusion que l’agression. On continue à discuter et je lui explique que j’ai probablement mal compris ses intentions, mais que l’on peut rester sur la base de rapports amicaux si elle le souhaite (c’est aussi en partie pour soigner ma réputation que je fais cela, une fille, ça parle). Elle accepte, et la conversation reprend presque comme avant. Le lendemain elle n’est pas froide, elle est juste amicale. On prend même un café à la fin du cours, et prévoyons de nous revoir (lol, jamais).
Du coup, me voilà ici, quelques jours après, à vous écrire, les couilles pleines (heureusement que demain, c’est samedi, jour de soirée).
Comme c’est la journée de la femme, je voulais développer mon rapport aux femmes qui a pas mal évolué.
Je les ai d’abord, quand j’étais ado, sacralisées au possible en pensant que c’était des princesses puritaines à protéger, ce qui m’a valu pas mal de friendzone.
Aujourd’hui, je pense que la femme a autant envie de sexe que l’homme.
Et c’est ce qui me fait penser qu’il ne peut exister une relation amicale honnête entre une femme et un homme, sauf si l’un d’entre eux réprime ses désirs (O.K., à part avec les femmes moches et les hommes faibles).
Aujourd’hui je considère une femme soit comme une potentielle partenaire sexuelle, soit une perte de temps, sans entre deux, sauf pour les copines de mes amis hommes.
Mais face à l’expérience que j’ai eu cette semaine, j’ai peur que cette vision (qui peut paraître misogyne), m’exclue de la société et des gens “normaux”, qui ne sépare pas sexe et sentiments, ou qui sacralise encore l’acte sexuel.
Qu’en pensez-vous ?
Quel est votre rapport aux femmes ? Aux aventures ?
Ai-je simplement foiré mon “game” ? Amandine est-elle simplement une connasse pompeuse de calories ?
Suis-je un pervers narcissique, misogyne, et qui va finir sa vie seul, à me masturber sur des hentaïs de Marlène S., mais sans éjaculer ?
(Merci d’avoir lu en entier )