Super réactivité de l’ami JeanMa, je me sais être le souffle investigateur de cette rubrique, alors hop hop hop, le sujet.
Être extrêmement peu conventionnel, mes histoires impliquant d’autres mammifères n’ont jamais été simples… Alors, imaginez la difficulté quand en plus de cela, le mammifère est une femelle…
Avec le temps on apprend les us et coutumes de ses congénères, alors on fait « semblant » ce permettant sa singularité dans un cercle qui nous conforte. Quand on en vient à aimer, à “vivre” avec une tierce personne, il faut bien arrêter de faire semblant, une vie de mensonges ne serait pas épanouissante…
Mes relations ne durent presque jamais plus de trois mois, seule une relation, détaillée sur mon post de présentation, a duré plusieurs années. Souvent, je suis victime de mes propres exigences, bah ouais copain, si je dois passé ma vie avec une femme, je la veux « à la hauteur » alors si je découvre que ce n’est pas le cas, pourquoi continuer ? Je n’ai AUCUNE difficulté à trouver des partenaires sexuelle, pour quoi resté avec toi si tu ne m’apportes pas plus que ta petite chatte et 3 bouts de tendresse par-ci par-là ?
Lorsque je sens une fille à la hauteur, c’est elle qui me quitte et c’est là-dessus que je veux travailler, sur ma propre personne, car il est trop facile, beaucoup trop facile de rejeter la faute sur les autres, le monde ou ces filles, bah ouais, les mêmes prétextes sans cesse reviennent, pas ou peu clichés, il doit bien y avoir du vrais là-dedans :
- La fille se sent épier, scanner et vie dans la crainte de rater quelque chose ( alors que l’erreur est humaine, mais il est vrai que j’analyse beaucoup tout ce qui se passe autour de moi, je me montre perfectionniste, vielle habitude)
- La fille ne se sent « pas à la hauteur », alors que diantre, je t’ai choisi comme partenaire, tu es à la hauteur à mes yeux
- La fille ne « tient pas le rythme » : oui je ne dors presque pas, et j’veux presque toujours faire quelque chose, mais je n’exige pas la même chose de l’autre, je te propose un weekend c ‘est cool, mais si tu ne veux pas ou es trop fatigué de ta semaine on reste sur place, je m’en fout y’a mille trucs à faire chez moi, chez toi, ensemble ou séparément…
Tout ça, je l’explicite toujours, j’essaie de poser des mots sur les craintes de l’autre, avouant même parfois que ce sont des symptômes liés à ma précocité, j’ai l’impression de faire le maximum, pour donner un exemple : une de mes relations (somme toute peu nombreuse) m’a expliqué un jour qu’elle aimait bien cuisiner avec et pour son partenaire, au quotidien je me lève tôt, et ma journée commence par un brin de ménage et la confection d’un copieux petit déjeuner pour moi, et pour la personne ayant dormis chez moi quand il y en a une. Le reste de mes plats sont souvent préparés à l’avance, vieille habitude que j’ai su changer pour elle… J’ai vraiment l’impression de faire les efforts nécessaires au quotidien, je reste à l’écoute, essaye de m’adapter à la vie à deux sans pour autant tout accepter…
Mes relations, toujours, foirent… Si vous avez des suggestions et/ou questions, je suis là, prêt à les écouter et à répondre…